Cet événement ne passera inaperçu en France. Nous avons déjà ceux "pour" et
ceux "contre".
Par exemple Mgr Gaillot (extrait d'une question proposée lors du direct sur
AOL le mercredi 20 mars dernier 1996) :
<<AOL France: Question de MEISINGSE >Question: que pensez-vous des
célébrations du baptême de Clovis? >craignez-vous que le front national va
malmener cet anniversaire? >Mgr Gaillot: Je suis réservé par rapport a ces
célébrations voulues par >beaucoup de groupes conservateurs, ce qui m'importe
ce n'est pas de célébrer le passé, mais d'avoir les audaces de l'avenir.>>
Je vous propose un texte extrait du numéro 10 du "JOURNAL DU XVème
Centenaire" (22, rue Didot. 75014 Paris. Tél. (1) 45 41 29 29 . Fax (1) 45 41
29 39 ) qui répondu très précisément à cette question et même à la réponse de
Mgr.
Je partage totalement le point de vue de cet article ? Et vous ? A bientôt.
Jean-Jacques
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<<A la lecture de la dernière lettre du Pape aux catholiques de France, nous
est revenue en mémoire une réflexion courante, à savoir que la commémoration
de 1996 était celle du baptême de Clovis et non de la France.
A la question "Pourquoi ?", la réponse est parfois étonnante : "parce qu'on
ne baptise pas des nations mais des individus". Certes, le baptême est avant
tout celui d'un homme. Mais doit-on pour autant atténuer la portée de cette
décision, fondamentale pour l'histoire de notre pays qui dès lors, établira
des liens privilégiés avec l'Eglise ? D'ailleurs, s'il m'en souvient,
n'est-ce pas le Christ lui-même qui, dans l'Evangile de Matthieu (28,19), dit
aux apôtres : "allez, faites de toutes les nations des disciples, les
baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" ? Le baptême d'un pays
n'est donc pas une idée saugrenue.
Alors, pourquoi cet acharnement à éluder la question de la naissance de
notre pays en lien direct avec le baptême de Clovis ? La réponse est simple :
par peur de la récupération de l'événement - réelle ou supposée - de la part
de certains partis ou individus qui se servent de cet anniversaire pour
asseoir leur notoriété ou leur influence. A cela, nous répondrons que la
tactique de l'autruche n'est pas la meilleure qui soit et que l'attitude
consiste à laisser le terrain à l'adversaire n'a jamais fait remporter la
bataille. Alors de grâce, messieurs, vous qui avez, à quelque titre que ce
soit, une responsabilité dans cette célébration qui intéresse la nation toute
entière, ne tombez pas dans le piège de l'affrontement idéologique. Si vous
craignez une quelconque récupération, prenez l'initiative, élevez la voix,
multipliez les déclarations, publiez des ouvrages, bref, occupez le terrain
et donnez au 1500ème anniversaire sa vraie signification. Saint Paul nous
rappelle : "ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné ; au
contraire, Son Esprit nous remplit de force, d'amour et de sagesse". >> Fin
de l'article...
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le Baptême de la France