DU CIEL, DE LA TERRE , ET DE LA MER

 

Conte de Noël de François Asselineau

 

 Il est minuit

Des hommes rient

Des hommes pèchent

 Mais des hommes prient

 Des hommes prient,

 Dans la petite église,

 Dans le vieux monastère,

 Dans la grande basilique,

 Sur un lit d’hôpital,

 Sur un champ de bataille,

 Partout des hommes prient

 Partout des hommes crient,

 JÉSUS EST NE, ALLÉLUIA !!!

 

Partout des hommes prient,

 Pour ceux qui ne prient pas,

 Pour ceux qui ne savent pas,

 Pour ceux qui ne veulent pas,

 Partager la grande joie

 Reconnaître leur Roi !

 JÉSUS EST NE, ALLÉLUIA !!!

 

 Il est minuit,

 Des hommes prient,

 Des hommes rient,

 Des hommes souffrent,

 Et sur la mer,

 Un gros bateau,

 Si petit sous le ciel de Dieu,

 Fait route vers l’Europe.

 

Tout va bien à bord du « Knut Amundsen » pétrolier qui porte vers l’Europe son précieux chargement. 

Il est minuit, les hommes sont rassemblés pour fêter Noël.

On rit, on chante, on évoque les souvenirs du Pays lointain, le champagne coule à flots et a vite fait de noyer toute mélancolie.

Mais tout à coup, les chants et les rires cessent, interrompue par l’arrivée d’un message capté par le radio de bord…

Iles Galamato à navires croisant à proximité… Un jeune enfant, atteint d’une maladie grave, ne peut être sauvé que par streptomycine…. Demandons secours à bâtiment possédant ce
médicament…

L’arrivée de ce message a coupé court à la bruyante hilarité des hommes du bateau.

Dieu parle a ces marins, mais le démon aussi…

DIEU :  "Il faut porter secours à cet enfant !"

SATAN :  "Ce serait très bien de faire un détour pour sauver une vie, mais… quel retard cela entraînerait !!!'

DIEU :  "Qu’importe quelques heures de retard, si une vie est sauvée !"

SATAN :  "La compagnie ne vous paie pas pour jouer au saint Bernard. Les affaires sont les affaires !!!"

DIEU :  "Mais cet enfant est votre frère !"

SATAN :  "Allons, allons, il ne faut pas s’attendrir inutilement, la charité n’a rien à voir avec les affaires. Et d’ailleurs, il y a certainement un autre bateau tout près de l’île qui va se détourner de sa route !!!"

 ....nous n’avons pas le droit de prendre du retard… pas le droit… pas le droit… pas le droit…

 

Et sur la mer

 Le gros bateau 

Si petit sous le ciel de DIEU,

Fait route dans la nuit,

Loin des vents et des tempêtes,

Mais loin de Dieu aussi,

Comme l’auraient été les rois mages,

 S’ils n’avaient suivi l’étoile.

 

Ils ont pourtant entendu l’appel

 Les hommes du bateau

 "Un enfant se meurt !

 Il faut le secourir...

 Il faut le secourir...

 Il faut le secourir..."

 

 Malgré cela… malgré l’appel,

 Ils continuent leur route dans la nuit de Noël...

 

 Sont-ils si loin de DIEU,

 Les hommes du bateau ?

 

 Sont-ils si loin de DIEU,

 Pour ne pas répondre oui

 A l’appel dans la nuit ?

 

 Et pourtant c’est Noël

 La fête de l’enfant

 La fête de l’'Amour !

 

 Et pendant ce temps là,

 Dans le vieux monastère,

 Dans la petite église,

 Dans la grande Basilique,

 Sur un lit d’hôpital,

 Sur un champ de bataille,

 Des hommes prient,

 Pour ceux qui ne veulent pas

 Aimer comme Dieu nous l’a appris.

 

 

Et le bateau va vers son port.

 

« Il ne faut pas perdre son temps car les affaires sont les affaires ! »

 

 Mais DIEU est bon,

 Mais DIEU est fort.

 Et la prière,

 De cet enfant,

 De ce vieux moine,

 De cette jeune maman,

 De ce soldat,

 Ou de ce pauvre gars,

 De cet évêque,

 Ou de cet humble prêtre,

 La prière est arrivée au Père,

et le Père l’a entendue,

 Et le Père l’a exaucée,

 Lui qui change le coeur de l'homme,

Par le feu de son Amour,

Et l'on peut entendre à la radio :

 

« On apprend des l’îles Galamato que le pétrolier « Knut Amundsen » est arrivé à temps pour sauver l’enfant en danger de mort…» 

 

ALLELUIA, ALLELUIA 

Joignons nos voix à celles des anges.

 Gloire à DIEU dans les hauteurs

 Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.

… JESUS est né, ALLELUIA…

 

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Ce conte est à l'origine un "choeur parlé".

Mise à jour : 31/05/02