-Témoignages-

Dans cette rubrique, le moment semble venu de permettre aux Amis de Van de sentir combien le Frère Marcel est présent à notre monde. Désormais, nous présenterons ici certains des témoignages récents que nous recueillons précieusement pour la Cause. A la fin novembre 1996, nous pouvons en compter plus de 250.

Pour des raisons évidentes de discrétion, nous avons pensé qu'il était préférable de ne donner que la date et le texte du témoignage, laissant la primeur de la totalité de l'information au Tribunal.

Le 26 novembre 1958,

le Père Boucher écrit, de Cap Saint-Jacques, à Soeur Anne-Marie Tê, au Canada. Sa lettre confirme bien le témoignage de Madame Lê:

Il faut maintenant que je vous annonce une nouvelle qui vous fera verser bien des larmes, mais qui renferme aussi bien des raisons de vous consoler et de vous réjouir en Dieu.

Votre cher papa, devenu très faible depuis plusieurs mois, a été appelé à une vie meilleure où il n'y a plus ni pleurs ni souffrances. Hier soir, en même temps que votre lettre m'arrivait une lettre du Cher Frère Edmond m'annonçant que votre père était décédé le jour même: le 25 novembre. Ce matin, je partis à 4 heures pour me rendre à Tân Bac assister aux. funérailles. Je suis arrivé au Kyrie de la messe. J'ai dit ma messe à un autel latéral pour le repos de l'âme de votre père. J'ai accompagné sa dépouille jusqu'au cimetière et aspergé sa tombe d'eau bénite. De retour au presbytère, Monsieur le Curé, le Père Yên a fait l'éloge du regretté défunt, en disant qu'il était mort comme un saint. Depuis son arrivée dans le Sud Vietnam, dit-il, il a toujours été très fervent chrétien, acceptant la souffrance avec une parfaite résignation et passant ses journées à prier. Votre chère maman a ajouté qu'hier matin, il a dit à ceux de la famille qui se trouvaient auprès de lui:

« La Sainte Vierge m'a fait connaître intérieurement que je mourrai aujourd'hui. »

Il a ensuite demandé à boire et causait tout naturellement comme s'il eut été mieux que jamais. Vers 10 heures du matin, sans souffrances apparentes, il a expiré doucement, comme quelqu'un qui s'endort. N'étant pas présent à ce moment, je ne puis entrer dans tous les détails, qui pourraient vous intéresser. J'ai demandé à votre soeur Lê de vous raconter le tout en détail, quand ce sera possible. »

Ottawa, le 16 octobre 1961

« Ma fille aînée, mère de six enfants, souffrait depuis deux ans d'un mal d'intestin. Je craignais le cancer. A tous les jours, je demandais au cher Frère Marcel de lui faire trouver un médecin qui pourrait trouver la cause de ce mal. Enfin, un troisième médecin lui fut recommandé. Après avoir été sous observation pendant 6 jours à l'hôpital du Sault Ste Marie, où ma fille demeure, il trouva l'infection dans l'intestin, c'était la cause de son mal.

« Depuis deux semaines, aucune douleur; mais il faut observer une diète très sévère. »

Je remplis ma promesse auprès du Cher Frère Marcel maintenant que j'ai eu des bonnes nouvelles de ma fille. Je remercie Dieu de tout mon coeur.

En 1996,

de Soeur Anne-Marie Tê, ce détail encore inédit, extrait de ses souvenirs sur son grand frère Van:

...Mon petit frère Van ne se plaignait jamais de ses souffrances, de tout ce qu'il avait souffert ni de tous ceux qui l'avaient fait souffrir. Il ne dévoilait jamais non plus à personne les grâces et les faveurs surnaturelles dont il jouissait dans ses relations intimes avec Jésus, Marie et Thérèse de Lisieux.

Cependant, par rapport à ses intimités avec Sainte Thérèse, nous avions remarqué quelque chose d'inhabituel chez lui.

En effet, vers la fin de l'année 1942, Van nous écrivit pour la première fois. Dans sa lettre, il fit part à la famille de sa joie d'avoir été admis au séminaire de Sainte Thérèse à Langson.

Un peu plus tard, dans une autre lettre, il nous parlait de Sainte Thérèse en nous invitant à lire « l'histoire d'une âme » de cette Sainte, afin de suivre son exemple d'amour, de confiance, d'abandon, etc...Mais ici, au lieu de dire: « Sainte Thérèse » comme d'habitude, il l'appelait du nom de: « Chi-Thanh », la Sainte grande soeur.

Or cette nouvelle appellation de la Sainte étonna tout le monde et fit parler les gens pendant un certain temps, mais personne n'a eu l'idée de lui poser des questions à ce sujet...

Van a été admis au petit séminaire de Langson au début de l'année 1942; il a rejoint la cure de Quang-Uyên après le 15 août 1942.

Le 12 janvier 1995, de Côte-d'Ivoire.

C'est avec un grand plaisir que j'ai lu et relu le livre « L'Amour ne peut mourir », vie de Marcel Van de Marie-Michel. Ce livre m'a emporté et j'ai décidé d'en faire mon « guide spirituel ». C'est pourquoi je vous demande de m'envoyer les catalogues et la documentation dont il est fait mention aux dernières pages du livre. Ils me permettront de mieux connaître Van.

Pour me présenter à vous, je dis tout simplement que je suis Ivoirien, en seconde année de philosophie.

Dans l'attente d'une suite favorable à ma demande, recevez mes meilleurs voeux de la nouvelle année 1995.

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